Ma guerre psychologique contre la crise

Bon, faut l'avouer, pour une fille très parfois angoissée comme moi, les temps sont durs. On a beau pas avoir la télé ici, on s'informe et la crise on s'en prend une bonne tartine tous les jours. Alors, sur fond de supersarko en Lybie, bientôt feu l'euro et d'incendie dans les centrales nucléaires pas loin de chez nous, moi, je stérilise, je mijote, je conserve, j'entrepose. Non pas que je crois ça nécessaire mais ça me fait du bien. Ca doit être un truc transgénérationnel, un truc de mamie - un de plus - qu'a connu la guerre. J'aime avoir des réserves de confitures et de conserves plein les placards pour l'hiver. Comme j'aime l'idée de savoir tricoter un pull ou de faire pousser mes légumes, au cas où. J'aime me dire que je sais aussi faire sans les magasins, sans internet. Je sais faire, c'est bon de se le dire. J'espère que mes loulous auront plaisir à apprendre tout ces petits trucs eux aussi. Vite, vite, se dépécher de les leur apprendre avant qu'ils ne deviennent des geeks indécrottables.