Joie!
Quel est le comble pour des paysagistes? Ne pas avoir de jardin. Des années qu'on en rêvait et enfin on l'a.
On l'a cherché longtemps, on a hésité. Est-ce qu'on déménage? Notre maison de ville, on l'aime beaucoup et pouvoir tout faire à vélo est un luxe fort appréciable. Alors on a tranché pour un jardin, un vrai, grand et à la campagne. On peut y aller à vélo quand même et ça c'est juste formidable.
On l'a vu un weekend sur le net. On a hésité car ça supposait d'y faire passer toutes nos économies. Et puis le lundi, David Bowie nous a aidé à passer le cap en nous rappelant qu'on a qu'une vie. Aujourd'hui, on n'a plus un sou en banque mais des légumes et des barbecues en perspective.
Et puis sur ce jardin, il y a une cabane. Bien pourrie et toute à refaire comme on aime. On y sera bien quand on aura transpiré pour la faire coquette. On en fera notre nid du weekend et des longues soirées d'été. On s'y tricotera la petite vie bio et simple dont on rêvait. On apprendra aux enfants à faire pousser les tomates et les fleurs, à couper du bois pour le poêle, à retourner le compost et à faire des conserves. On lira dans le hamac à l'ombre en buvant du pisse-mémé maison. On sera près de notre qutoidien mais on sera loin dans nos têtes.
La bouille des enfants quand on les y a emmené mercredi dernier! La surprise était totale.
Hier, on a commencé à y faire place nette. Débroussaillage, tri, aller-retour à la déchetterie etc. On n'a pas oublié non plus la bougie et les quelques mots pour les occupants passés (présents?) des lieux comme on l'avait fait il y a 10 ans pour notre maison dans laquelle tant de bonheurs nous sont arrivés depuis.
Pas impossible que ce blog prenne une tournure un peu différente au fur et à mesure (j'adore ce mot : fur!) de nos expériences jardinesques. Que serra...